Le lymphome folliculaire

25 juillet 2023 — publié par Pyramidale Communication

Au sein de l’Agence Pyramidale Communication, nous mettons notre expertise au service de nombreuses maladies du sang, notamment en onco-hématologie. Le Lymphome Folliculaire (LF) en fait partie.

Les chiffres-clés du lymphome folliculaire

Qu’est-ce que le lymphome folliculaire ?

Le lymphome folliculaire est une forme de LNH caractérisé par une prolifération incontrôlée de cellules B, dont la structure nodulaire à architecture folliculaire est conservée. ¹ Il est caractérisé par la présence, dans 85% des cas, de translocation t(14;18) (q32;q21), responsable d’une surproduction de la protéine BCL2 essentielle à certains mécanismes d’apoptose. ^1,3 Cependant, d’autres événements génétiques pourraient être nécessaires pour le développement du LF. ⁴

Chez un nombre significatif de patients, la maladie est tout à fait indolente et asymptomatique. ³ Les symptômes apparaissent à un stade avancé de la maladie,¹ avec des signes généraux comme une fièvre prolongée, des sueurs nocturnes abondantes, un amaigrissement significatif (-10% du poids du corps) ou des symptômes évoquant une possible compression par le syndrome tumoral. ^3,5

Critères diagnostiques et prise en charge

Le diagnostic du lymphome folliculaire repose principalement sur l’étude histologique d’une adénopathie, la numération complète du sang, le dosage de la LDH et l’analyse d’une biopsie ganglionnaire. ^1,3 La mise en évidence de la translocation t(14 ;18) renforce le diagnostic mais n’est pas toujours nécessaire, puisqu’elle est présente à une fréquence moindre dans les lymphomes folliculaires de grade 3A ou 3B. ³
D’autres anomalies cytogénétiques et moléculaires peuvent être recherchées. ³ Il est également nécessaire d’exclure les diagnostics différentiels comme la leucémie lymphocytaire chronique à cellules B ou le lymphome diffus à grandes cellules B.

Bien que la survie globale des patients atteints de LF se soit largement améliorée avec l’évolution du traitement, cette maladie reste incurable. ² Le choix d’une stratégie thérapeutique doit être discuté en réunion de concertation pluridisciplinaire et adapté à chaque situation. ³

De manière générale, la radiothérapie avec ou sans immunochimiothérapie est utilisée en cas de lymphomes folliculaires localisés de stade I. ³ Dans les formes disséminées à faible masse tumorale, la stratégie habituellement proposée est la surveillance active, alors qu’en cas de forte masse tumorale, la chimiothérapie associée à un anticorps anti-CD20 est la stratégie de choix. ^2,3

L’enjeu thérapeutique étant majeur chez les patients qui rechutent dans les 24 mois après l’initiation du traitement de première ligne (20% des cas). Pour ces patients, la survie est quasiment deux fois moindre comparée aux patients qui ne rechutent pas dans cette période (SG à 5 ans : 50% versus 90%). ²

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GELF : groupe d’étude du lymphome folliculaire ; LDH : lactate déshydrogénase ; LF : lymphome folliculaire ; LNH : lymphome non-Hodgkinien.

Références :

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